« Renforcer les compétences psychosociales à l’école élémentaire » – Une publication de l’Instance Régionale d’Education et de Promotion Santé (IREPS) Auvergne-Rhône-Alpes
Ce document est issu de 5 années de collaboration entre…
Le concept de Safe Community voit le jour lors de la 1ère conférence internationale sur la prévention des traumatismes, organisée à Stockholm par l’ Organisation mondiale de la santé (OMS) en 1989. Pour l’OMS : « Tout être humain a droit à la santé et à la sécurité. » L’OMS rédige un manifeste qui reconnaît les résultats des actions communautaires en terme de réduction du nombre et de la gravité des traumatismes, et crée le label de « Safe Community ». Cette décision est motivée par la nécessité d’ajouter aux campagnes générales, des actions locales fondées sur une analyse de situation et la participation de la population au choix des priorités d’intervention.
En 2014, 336 villes d’Europe, d’Afrique, d’ Amérique, d’Asie et d’Océanie étaient membres du réseau des Safe Communities. Plus de 60 villes sont en attente d’adhésion.
Une communauté peut être définie comme une aire géographique limitée, un groupe ayant des intérêts communs, des associations professionnelles ou des individus qui proposent des services dans un lieu spécifique.
Une communauté sûre peut être une municipalité, ville ou district développant un programme de promotion de la sécurité et de prévention des traumatismes. Elle s’intègre dans un réseau international de programmes accrédités.
Les programmes de communautés sûres diffèrent des autres programmes de prévention des traumatismes dans la mesure où le rôle principal est tenu par la communauté elle-même.
Le terme ‘communauté sûre’ signifie que la communauté aspire à la sécurité dans une approche structurée et non que la communauté soit déjà parfaitement sûre. Les méthodes créatives d’éducation, le changement environnemental associé à une législation appropriée constituent les premières stratégies à mettre en place dans le processus d’amélioration de la sécurité au sein de la communauté. Une approche unique est insuffisante pour changer les comportements. Il faut envisager une intervention multifactorielle.
Depuis le 01 / 01 / 2012, le concept de « communauté sûre » labellisé par l’OMS répond aux critères qui ont été développés par l’équipe du Département de santé publique du Karolinska Institutet de Stockholm sur base d’actions menées dans plusieurs villes. Ces critères au nombre de 7 doivent être appliqués par les communautés qui souhaitent adhérer au réseau internationnal des Communautés Sûres.
Le partenariat s’établit entre les décideurs, les professionnels et les habitants, et entre différents champs professionnels. Le partenariat suppose le consensus autour d’un objectif commun, permet la mise en commun des ressources, la complémentarité des actions et l’augmentation des compétences par les échanges. De plus, dans le domaine des accidents, certaines solutions efficaces impliquent la participation de compétences extérieures au domaine de la santé qu’il faut pouvoir rassembler.
La priorité doit être donnée à la prévention des accidents les plus graves, ou ceux touchant les populations les plus à risques, et bien souvent les moins accessibles ou les moins réceptrices aux messages habituels de prévention. Des priorités doivent être définies, par exemple selon les conséquences de certains accidents ou leur lieu de survenue.
La connaissance préalable de la situation locale est une condition nécessaire au choix de la meilleure stratégie d’intervention et des cibles (populations ou types d’accidents) à privilégier. Constamment remise à jour, la base de données devient un système de surveillance, et permet l’évaluation ultérieure des actions.
Une telle démarche demande une organisation lente dont les résultats ne sont observables qu’à moyen et long terme. Un tel effort et de tels moyens doivent s’envisager dans une perspective de 5 à 10 ans.
Il est nécessaire de disposer d’indicateurs appropriés afin de pouvoir évaluer le bon déroulement du programme. Cette évaluation permet de s’assurer que les objectifs fixés sont atteints et dans quelle mesure.
Pour être reconnue comme « Safe Community », ces conditions doivent être remplies et validées par le Karolinska Institutet qui est le Centre collaborateur de l’OMS pour la promotion de la sécurité.
Les données probantes de l’ « Evidence based »concernant les traumatismes routiers, les noyades, les brûlures, les chutes chez les enfants, les empoisonnements, la promotion de la sécurité et la prévention des traumatismes.
Par décision du Conseil Communal du 8 juin 2000, la ville de Fontaine-l’évêque a décidé d’appliquer ce concept ‘Safe Community’ et s’inscrit dès lors comme ville pilote dans l’approche communautaire de la prévention des accidents et la promotion de la sécurité.
Pour ce faire, une collaboration a été établie avec l’ASBL Educa-Santé et l’Ecole de Santé Publique de l’ULB. La ville de Fontaine-l’évêque s’est donc engager à pourvoir à une meilleure connaissance du phénomène ‘accident’, en informer la population, créer une commission extra municipale comprenant des professionnels de la santé, de la politique, des associations et des institutionnels en vue d’une évaluation certaine du phénomène et des possibilités de réduire les risques en travaillant en intersectorialité.
Pour déterminer une politique efficace de prévention il est nécessaire d’avoir une parfaite connaissance des profils des accidents de la Commune ainsi que des circonstances de survenue. Afin d’obtenir cette information, un recueil des accidents a été mis en place auprès des médecins généralistes et d’un hôpital de la région.
La ville s’est intéressée particulièrement au public des personnes âgées et a souhaité développer un projet pilote de prévention des chutes chez la personne âgée.
Compte tenu de la diversité des facteurs de risque de chute et de leur action combinée, une approche multifactorielle a été privilégiée et plusieurs facteurs de risque ont été retenus. L’amélioration de l’équilibre a été choisie en raison de son grand potentiel de réduction des chutes ainsi que la réduction des risques dans le logement et l’environnement urbain, en raison de l’importance accordée dans la littérature aux facteurs extrinsèques de chutes chez les seniors. De même un volet sur l’adoption de comportements de sécurité.
Etude de faisabilité d’un système de recueil de données sur les accidents au niveau communautaire. Initiative « Communauté Sûre ». Commune de Fontaine-L’Evêque – Educa-Santé – 2003
Chutes des personnes âgées vivant à domicile : conséquences sur la vie quotidienne et aménagement du domicile pour les prévenir – 10ème CONGRÈS INTERNATIONAL FRANCOPHONE DE GÉRONTOLOGIE ET GÉRIATRIE 14 > 16 mai 2014 Liège, Belgique – Mendes da Costa E., Godin I., Bantuelle M., Coppieters Y., Perpesack T., Levêque A.
Rapport de l’enquête : Les chutes chez les personnes âgées de 65 ans et plus vivant à domicile à Fontaine-L’Evêque, Belgique – Elise Mendes da Costa, Alain Levêque Avec la collaboration de : Educa-Santé – 2008
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