
« #Génération2020 est la première enquête d’envergure sur les pratiques numériques des enfants et adolescent·es menée en Fédération Wallonie-Bruxelles. Entre 2019 et 2020, plus de 2000 élèves de l’enseignement
primaire et secondaire ont répondu à un questionnaire abordant différents aspects de leur vie connectée. Ces données statistiques ont été complétées par des entretiens individuels et des débats en groupe […]
Les pratiques et routines des jeunes, leurs relations aux écrans, leurs rapports à la technologie, à Internet et aux réseaux sociaux sont ici mis en question. L’omniprésence des outils numériques nourrit beaucoup de fantasmes. Cette enquête se propose d’offrir une vision éclairée de leurs usages effectifs. #Génération2020 s’adresse aux acteurs et actrices de la pédagogie, que ce soit au niveau institutionnel, politique, scolaire ou associatif. Son ambition est d’offrir des éléments objectivés de réflexion susceptibles d’orienter des stratégies éducatives (campagnes de sensibilisation, création d’outils pédagogiques ou programmes de formations), de nourrir le travail des professionnel·les de l’éducation aux médias, mais aussi d’informer chaque parent ou citoyen·ne intéressé·e par ces questions. »
Notons qu’une des conclusions de cette enquête est que « les jeunes s’estiment peu confronté·es à des problèmes quand ils·elles sont connecté·es. Le faible taux de jeunes affirmant avoir été en prise avec des phénomènes de cyberharcèlement ne minimise pour autant pas la gravité de ceux-ci lorsqu’ils surviennent. De manière générale, on constate que les adolescent·es se tournent vers leurs pairs quand des problèmes se posent. Les adultes sont beaucoup moins sollicités. L’expression des jeunes ne fait pas écho aux préoccupations des adultes dans l’espace social, notamment en ce qui concerne le harcèlement en ligne ou les dangers de la vie connectée. L’identification et l’ampleur des problèmes semblent se mesurer différemment. Si cela révèle un manque de dialogue et de compréhension sur les pratiques des un·es et des autres, ce constat ne peut qu’encourager à combler celui-ci pour le développement d’une prévention efficace des risques. Le renforcement et la généralisation de l’éducation aux médias permettraient également une meilleure appréhension de ceux-ci, mais aussi un travail constructif sur les opportunités de chaque usage ».
Au cours de la journée de diffusion des résultats qui avait lieu ce 16 septembre, une table ronde était consacrée aux « Interactions en ligne : sexting, vie affective et cyberharcèlement ». lors de cette table ronde, els intervenants ont apporter un éclairage sur « Comment les jeunes gèrent-ils leurs interactions en ligne ? Dans quelle mesure les outils numériques les accompagnent-ils dans l’exploration
de leur vie affective et amoureuse ? Sont-ils touchés par le cyberharcèlement, et comment le comprennent-ils ? ».