« La pandémie de COVID-19 a eu de profondes répercussions sur la santé de la population à l’échelle mondiale, notamment avec une hausse des troubles dépressifs et anxieux, des symptômes de stress post-traumatique et des pensées et comportements suicidaires . Même si le virus de la COVID-19 lui-même est à l’origine d’un certain nombre d’incidences sur la santé mentale de la population, notamment des troubles de l’anxiété, la détérioration de la santé mentale de la population est principalement un produit des “effets secondaires” de la pandémie. Ces effets secondaires sont en grande partie attribuables aux déterminants sociaux et structurels de la santé mentale, entraînant une hausse des inégalités pour les sous-groupes de population qui ont déjà fait l’expérience des inégalités sociales et de santé en raison du racisme, de l’exclusion, de la discrimination et de la stigmatisation. […]
Même avant la pandémie de COVID-19, la santé mentale de la population était reconnue comme étant l’un des principaux enjeux de santé publique pour ce siècle. Une des principales causes d’invalidité dans le monde, elle représentait déjà 35 % du fardeau économique mondial des maladies non transmissibles – plus que les maladies cardiovasculaires, le cancer ou les
diabètes. Avec les prémisses d’une crise mondiale de santé mentale en pleine pandémie, l’Office des Nations Unies et ses différentes Agences, à commencer par l’Organisation mondiale de la Santé et le Bureau de la Coordination des Affaires humanitaires, ont répondu par des notes d’information, des documents d’orientation opérationnelle et des infographies pour éclairer les actions nécessaires à mener en matière de santé mentale.
Cet important travail a apporté des éléments fondamentaux pour que la santé mentale soit « au cœur même de la réponse et de la sortie de crise de chaque pays face à la pandémie de COVID19 ». Celle-ci a déjà créé par ailleurs les conditions nécessaires pour prendre des mesures nouvelles à l’égard de la santé mentale et pour prendre conscience de la nécessité, ressentie depuis longtemps, d’une approche populationnelle globale de la santé mentale. Cependant, pour réaliser ce changement de paradigme il va falloir investir de manière urgente dans la mise en œuvre des stratégies les plus efficaces fondées sur des données probantes. Le présent document de position vise à mettre en évidence les mesures les plus importantes à prendre.»
Le document peut être consulté et téléchargé (au format pdf) en cliquant ici.
Remarque :
Dans le document de l’UIPSE, il est mentionné que les interventions de promotion de la santé mentale fondées sur des données probantes peuvent être regroupées en huit domaines prioritaires et que l’un de ces domaines consiste à « Cultiver la santé mentale et le bien-être des enfants et des adolescents à travers des initiatives d’éducation scolaire et des approches globales à l’échelle de l’école toute entière, comprenant des programmes d’apprentissage social et émotionnel en milieu préscolaire, scolaire et dans les établissements où se retrouvent les jeunes ». >>> « Les Amis de Zippy », « Les Amis de Pomme » et « Passeport : s’équiper pour la vie » sont des programmes qui favorisent le bien-être émotionnel des enfants via le renforcement des compétences psychosociales dont les habilités d’adaptation. Ils ont pour objectif d’enseigner aux enfants comment s’ajuster aux difficultés quotidiennes, identifier leurs sentiments, en parler et explorer différentes manières de composer avec eux.
Vous avez envie d’en savoir plus sur ces programmes ?
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